JAZZ A BABORD http://bobhatteau.blog.lemonde.fr/2013/09/06/bolero-jean-pierre-como
 
Hommage aux musiques du sud (Amérique et Europe…), Boléro est le neuvième disque de Jean-Pierre Como sous son nom et sort sur le label du pianiste, L’âme sœur.
De Padre (1999) – trio avec Dominique Di Piazza et Stéphane Huchard – à Répertoire (2010) – trio avec Diego Imbert et Aldo Romano – Como privilégie les petites formations, qui vont comme un gant à sa musique intimiste. Seule L’âme sœur (2006) s’appuie sur un orchestre de plus de vingt musiciens, dirigé par Pierre Bertrand. Boléro ne déroge pas à la règle. Como a constitué un quartet avec des musiciens qu’il connaît de longue date et qui nagent dans les musiques latines et méditerranéennes comme des poissons dans l’eau : Javier Girotto aux saxophones soprano et baryton, Dario Deidda à la contrebasse et à la basse électrique et Minino Garay aux percussions. L’alter ego de Sixun, Louis Winsberg, joue également sur un morceau. Par ailleurs, Como a demandé à l’accordéoniste Marc Berthoumieux d’assurer la direction artistique du projet.
Sept des onze morceaux ont été composés par Como, Deidda en signe deux, Girotto un et le quartet reprend « Guarda che luna », le tube de Gualtiero Malgoni et Fred Buscaglione. Les boléros de Como ne s’inspirent pas de celui de Maurice Ravel, ni des boléros espagnols du XVIIe, mais de ceux d’Amérique du sud... Boléro enchaîne des morceaux nonchalants et énergiques, dans une ambiance entraînante du début à la fin. Dans l’ensemble, le disque respecte les canons du genre : mélodies enjôleuses, poly-rythmes sur les quatre temps et sonorités soyeuses... Boléro rappelle Nocturne de Charlie Haden (2001), en plus animé.
Avec ses congas et autres percussions, Garay est à la fête : bondissant (« Jours de fête »), vif et léger (« Chorino Amalfitano »), charnel (« Sogni d’oro »), subtil (« Guarda che luna »), dense (« Goutte de pluie »)… Il ne prend qu’un court stop-chorus intense sur ses tambours (« Enlacez-vous »). Deidda joue des motifs dont l’élégance est renforcée par la sonorité boisée de sa contrebasse (« Guarda che luna »). Entre une ligne aérienne (« Jours de fête ») et un rif sourd (« Nicole »), il prend un solo de basse virtuose et mélodieux, dans la lignée de ceux de Di Piazza (« Chorino Amalfitano »). Avec un léger vibrato, Girotto utilise le gros son velouté du saxophone baryton pour les boléros et autres ballades (« Guarda che luna »), tandis qu’il réserve plutôt le soprano pour les morceaux plus dynamiques (« Amour Tango »). Toutes ses interventions sont lyriques, sans jamais sombrer dans la mièvrerie. Des dialogues piquants avec le piano (« Boléro ») aux contrastes entre les aigus et les graves (« Nicole »), en passant par des chorus tendus (« Goutte de pluie »), Girotto révèle un jeu fait de sensibilité et d’aplomb. Avec un touché puissant (« Chorino Amalfitano »), un phrasé clair (« Sogni d’oro », « Enlacez-vous ») et une mise en place chaloupée (« Nicole »), le jeu de Como est sur la même longueur d’onde que celui de Giotto : mélodieux sans affectation.
Pendant que la main gauche se mêle judicieusement à la section rythmique, la main droite expose les thèmes à l’unisson (« Para Biagio »), joue en contrechant (« Jours de fête ») et discute avec le saxophone (« Goutte de pluie ») ou la contrebasse (. »Sogni d’oro »). Quant à l’intervention de Winsberg à la guitare acoustique dans « Guarda che luna », elle est d’une grande classe.
Boléro a un charme indéniable. Como et ses compagnons se sont faits plaisir et cela s’entend : les belles mélodies leur servent de prétexte pour des développements excitants.
 
Les musiciens... (lire la suite ici)
 

Bob Hatteau
BATTERIE MAG, septembre 2013
 
Connu évidemment comme co-fondateur et pianisteclaviériste de Sixun, Jean-Pierre Como est aussi “session man“ (Zaka Percussions, Rido Bayonne, Jean-Luc Ponty…) et est également l’auteur de plusieurs albums en tant que leader, celui-ci étant le huitième, si je ne m’abuse (docteur, forcément). Comme il le dit lui-même, “Boléro“ est gorgé de rythmes et mélodies latins et de chaleur méditerranéenne. Pour obtenir ce résultat convaincant, il a fait appel à Javier Girotto (saxs), Dario Deidda (basse et contrebasse), et Minino Garay (batterie et percussions). Épaulé par une rythmique impeccable (ce dont il est coutumier !), Jean- Pierre se révèle dans cet album aussi talentueux qu’à l’accoutumée, mais peut-être plus calme et plus apaisé. Et c’est vrai que c’est beau, l’Hérault. Pardon, je m’égare, c’est à cause de l’été… C’est beau, tout court… Un concert de sortie d’album aura lieu le 30 Septembre à 20h, au Café de la Danse (Paris).
Thierry “Fantobasse“ Menu
LA CROIX, 21 septembre 2013 (extrait)
 
... Le pianiste Jean-Pierre Como a eu deux très bonnes idées. La première c’est de rendre hommage, grâce à sa plume de compositeur, aux voluptueuses musiques qui, tel le boléro, sont le fruit des migrations passées entre les deux rives de l’Atlantique . La deuxième, meilleure encore, c’est d’avoir recruté pour l’occasion l’excellent saxophoniste, Javier Girotto, argentin de naissance, italien d’adoption et hélas trop eu connu en France…
JAZZ MAGAZINE, octobre 2013 (extrait)
 
… Como impose une ambiance tamisée et planante sur presque tous les titres, et l’on se surprend à la rêvasserie à son écoute, mais une rêvasserie qui n’ a rien à voir avec l’ennui, loin de là : juste un état de conscience plein de passivité dans lequel on se laisse nonchalamment bercer…
AFP, dépêche du 28 septembre 2013
 
Jean-Pierre Como version "Boléro" - Le pianiste Jean-Pierre Como alterne avec un certain bonheur une carrière de musicien électrique, au sein notamment de Sixun, groupe français de jazz-fusion, et une autre, acoustique. "Boléro", son neuvième album, qu'il défendra lundi en concert à Paris (Café de la Danse), est l'un de ses projets plus intimistes. Dans ce disque, Como nous entraîne encore dans l'Italie de ses racines, comme sur "Sogni d'Oro", "Chorino Amalfitano", chansons tendres et nostalgiques. Avec le saxophoniste Javier Girotto et le batteur-percussionniste Minino Garay, Argentins l'un de Paris, l'autre de Rome, qui forment avec le contrebassiste italien Dario Deidda son quartette, il flirte aussi avec le tango et la chaleur des rythmes sud-américains.
CITIZEN JAZZ , septembre 2013
 
Neuvième album en tant que leader pour le pianiste Jean-Pierre Como. Boléro [1] devrait ravir tous les amoureux du voyage mélodique dans lequel il les a embarqués il y a près d’un quart de siècle au fil de disques souvent rêveurs et méditatifs [2]. On se souvient avec émotion de son premier album, Padre qui, à la fin des années 80, débordait d’une tendresse fébrile et filiale, celle du souvenir et de la célébration des racines. Sa musique, tout en joie nostalgique (oxymore qui convient bien à Como), au cœur de laquelle il plaçait la mélodie et le chant, était un ultime cadeau à son père. Et depuis une trentaine d’années, le groupe Sixun et ses douze albums [3] démontrent son attachement à l’élaboration d’un répertoire solaire dont le moteur et la vibration sont toujours l’amitié et les relations humaines - car l’humain occupe une place centrale dans l’univers d’un artiste attaché à transmettre ses passions.
En 2013, Jean-Pierre Como promène sa cinquantaine et sa longue chevelure avec la même grâce qu’à ses débuts ; le voici aujourd’hui porté par des élans fraternels qui mêlent ses origines italiennes aux influences argentines, que lui ont soufflées à l’oreille ses amis Minino Garay et Javier Girotto. Dario Deidda, bassiste transalpin, vient équilibrer cette quarte latine à laquelle un ami de passage, le guitariste Louis Winsberg (Sixun, toujours...) rend une visite aux vertus contemplatives, le temps de regarder la lune (« Guarda che luna »). Une géographie des origines qui colle à merveille à l’esthétique du pianiste-compositeur, empreinte d’une certaine gravité – à ne pas confondre avec la tristesse – à laquelle vient se mêler, comme dans l’exécution d’une danse intime, la pulsion chaloupée de rythmes déployés avec une grâce toute féline. « Jours de fête » ou « Como Va » sont les plus beaux exemples de ce mariage harmonieux, l’exposition d’une relation très fusionnelle, pour ne pas dire amoureuse, à la musique.
En réalité, on n’éprouve pas le besoin de passer en revue les onze compositions de cet album sensuel, car ce sont autant de visions d’un même paysage imaginaire tour à tour romantique et festif. Le voyage qu’elles suggèrent, d’une réconfortante sérénité, s’apparente à une projection de couleurs chatoyantes et chaleureuses évoquant un périple rêveur entre Méditerranée et Amérique du Sud, en passant par les Caraïbes. Cerise sur ce gâteau en forme de Carte du Tendre, Boléro est un disque qu’on pourra qualifier d’accessible en ce qu’il ne nécessite aucun passage préalable par telle ou telle histoire musicale pour qui voudrait en comprendre les ressorts intimes. Nul besoin d’une initiation, il est là, devant vous, pour vous, tout entier parcouru d’un chant amoureux dont la poésie ne pourra vous échapper si sa sensibilité vibre avec la vôtre. Et puis... tout de même, quand Como & Co vous prennent par la main pour partager leurs rêves d’or (« Sogni d’Oro »), un « Amour Tango » ou observer une « Goutte de pluie », tendrement enlacé (« Enlacez-vous ») avec qui vous voudrez, il faudrait être bien grincheux pour refuser une invitation aussi langoureuse.Como va molto bene... et nous aussi d’ailleurs, grâce à ce quatuor charmeur.
Denis Desassis
JAZZ NEWS, septembre 2013
 
Pour son neuvième album, le pianiste choisit de rendre hommage à ces trois temps diaboliques qui, de « Besame mucho » à Ravel, en passant par « Quizas, Quiaz, Quizas » surent enflammer les sens. CE qui ne laisse rien d’étonnant, considérant le parcours du claviériste de Sixun, tant Como et ses racines italiennes ont toujours démontré la plus parfaite tendresse pour le chaloupé des rythmes, et la subtilité sensuelle des climats générés par cette musique. La mise e couleurs des thèmes se fait ici grâce à la présence d’une brigade italo-argentine qui partage sa latinité entre l’exubérance de la danse et la mélancolie d’un amour qui s’échappe. Le tout sans trop de bruit, avec la grâce pointilliste d’un piano totalement pertinent.
Christian Larrède
L’EXPRESS – CLASSICA hors-série octobre 2013
 
BOLERO, sélectionné dans les 25 meilleurs disques de l’année 2013
 
On savait l’ex-pianiste de Sixun capable de livrer ces chants désespérés qui comptent souvent parmi les plus beaux. Mais cette fois, autour de la forme hyper mélodique des boléros cubains (mais tous de sa plume), c’est du très universel chant profond qu’il est question. Le cœur du propos : le cante jondo des uns, le feeling des autres. De l’émotion avant toute chose, des mélodies jusqu’au bout de l’horizon et un quartet parfait : sax baryton ou soprano (Javier Girotto), batterie bruissante de jardin sous la lune (Minino Garay), basse lumineuse façon étoile du Sud (Dario Deidda) et le piano de Como qui commente, souligne, suspend, infléchit, mezzo voce.
Alex Dutilh
FRANCE MUSIQUE
 
Emission "Open Jazz", album du jour le 27 septembre
RADIO TSF JAZZ
 
MUST TSF
EN PLAY LIST
20H de TSF, le 18 septembre
DISQUE DU JOUR, le 30 septembre
CONCERT DU JOUR, le 30 septembre
LA PRESSE ET LES MEDIAS EN PARLENT :
CONTACT CONCERTS : ame.soeur.asso@gmail.com
Images : Romain Osi
Réalisation de l'album : Marc Berthoumieux au Studio de Meudon • Enregistrement : Julien Bassères
Mixage de l'album : Marc Berthoumieux au Studio Sous La Ville • Film : Romain Osi • Production : Stéphanie Yvert
SORTIE NATIONALE le 6 septembre 2013
CONCERT de PRÉSENTATION le LUNDI 30 septembre 2013 au Café de la Danse à Paris
SERVICE DE PRESSE : VALERIE MAUGE
Tel.  :  06 15 09 18 48
E-mail : mauge.valerie@gmail.com
REF : 842 625 - Label L'AME SOEUR - Distribution SED / SOCADISC
AUTRES DATES DE CONCERTS en 2013 :
 
• 28 septembre à Rennes au 19/88 Jazz Club
• 1er octobre à Nice au B.Spot
• 3 - 4 & 5 octobre à Lisbonne (Portugal)
• 24 - 25 & 26 octobre à Rome (Italie)
avec :
JEAN PIERRE COMO : piano
JAVIER GIROTTO : saxophone
DARRIO DEIDDA : basse
MININO GARAY  : batterie - percussions
CONCERTS DE PRÉSENTATION 
au CAFÉ DE LA DANSE (PARIS)
le LUNDI 30 SEPTEMBRE 2013
à 20H
"Boléro" est le nouvel album de Jean-Pierre Como
 
Figure singulière et incontournable de la scène jazz française et européenne, le pianiste et compositeur Jean-Pierre Como s'est illustré avec brio ces dernières années en quartet "Scenario", en trio "Storia", "Répertoire", en solo ou avec "L'Ame Soeur" en composant pour une formation avec orchestre symphonique. Il revient cette année en quartet avec son 9e opus.
 
“Boléro” est un hommage personnel aux musiques latines et méditerranéennes, des musiques riches de passions et d'émotions. Ce nouveau disque se distingue par une double tonalité : la vitalité des rythmes et de la danse, et la douceur de l'imaginaire et des ballades.
 
Jean-Pierre Como signe une musique subtile et mélodique, avec une série de compositions intenses et originales qui évoquent avec finesse des ambiances latines et méditerranéennes intemporelles. Une belle invitation à suivre ses voyages oniriques...
 
Pour pouvoir exprimer librement son sens mélodique incomparable, Jean-Pierre Como a su former un groupe uni et unique avec trois musiciens de grand talent : le saxophoniste argentin Javier Girotto, le bassiste et contrebassiste italien Dario Deidda et le percussionniste et batteur argentin Minino Garay.
Le label L'AME SOEUR est distribué par ABSILONE / SED-SOCADISC et BELIEVE